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Transition écologique : Peut-on encore ne pas être radical ?

L’année 2023 arrive à grands pas et l’état de la planète ne s’améliore pas… perte de la biodiversité, changements climatiques, pollution de l’air et des eaux, extinction des espèces… On connaît malheureusement toutes et tous la chanson et c’est même terrible de se dire qu’on s’y est presque habitué·e.
Les solutions face à la crise écologique ne vont pas assez vite et surtout pas assez loin ! C’est d’ailleurs face à l’inaction de la part de l’État et des grands groupes que la radicalité écologique a pris une place prépondérante.

Mais être radical·e est-ce une solution pour changer les choses ?

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  1. Être radical en écologie, c’est quoi ?
  2. Déconstruction des critiques sur la radicalité
  3. L’importance de se former

Être radical en écologie, c’est quoi ?

La radicalité peut se présenter comme un choix de s’opposer et s’éloigner des normes et habitudes du système, notamment du côté de la production et de la consommation. La radicalité écologique peut se présenter sous différentes formes :

  • Au quotidien à travers des habitudes et actions qui s’éloignent des normes sociales de la société comme être végan, refuser de passer le permis de conduire, faire le choix de ne pas avoir de voiture, ne plus jamais prendre l’avion, inclure impérativement l’écologie dans sa recherche d’emploi (par exemple la vidéo des étudiants ingénieurs refusant de participer à ce système de consommation et critiquant les propositions d’emploi suite à leurs études).
  • En prenant parti pour un mouvement ou une communauté, comme le choix de vivre dans un écolieu autonome pour dépendre au minimum du système, rejoindre des mouvements comme le No Kids composés de personnes refusant d’avoir des enfants à cause de l’état de la planète.
  • En faisant de la désobéissance civile pacifiste ou en exerçant une violence juste comme squatter des lieux, entreprendre des sabotages stratégiques…

La radicalité ne s’arrête pas qu’aux citoyens, mais s’étend aux entreprises et aux pouvoirs publics !

En effet, les entreprises et ses salariés souhaitent de plus en plus intégrer l’écologie dans leur activité mais le problème de manque de sensibilisation et de connaissance sur le sujet se ressent car on en reste encore trop souvent à des effets d’annonce, des mesurettes sans impact ou pire, des fausses bonnes idées.. L’impact est d’autant plus important si la stratégie est réalisée par tous les employés. Il faut rendre son entreprise contributrice et régénératrice sans attendre que d’autres le fassent à votre place.

Déconstruction des critiques sur la radicalité

La “radicalité” peut parfois être critiquée par des personnes qui en font l’amalgame avec l’extrémisme, comme l’extrémisme religieux. Il faut alors se replonger dans l’étymologie. La “radicalité” vient du latin radix, la racine, c’est donc revenir à la racine des maux, le techno-autoritarisme et la manière dont notre civilisation s’est développée. D’où un changement de paradigme nécessaire pour éviter les pansements sur une jambe de bois ou autres coups d’épées dans l’eau qu’on nous propose parfois. C’est une nouvelle ontologie, une nouvelle manière de voir les choses qu’il nous faut embrasser mais évidemment cela ne se fait pas qu’avec de la bonne volonté. Il faut du SAVOIR, et du bon, mais aussi des ACTES.

De plus, la critique augmente face à l’émergence d’actions “coup de poing” car les médias affichent une image négative de la radicalité. Alors que la radicalité n’est pas un extrémisme, au contraire, elle cherche à revenir à la racine des problèmes pour une société plus apaisée, pour plus d’équilibre et plus d’harmonie. Elle est une Ré-Action et non une volonté de puissance déstabilisatrice qui attaquerait la première. Cette radicalité est la conséquence directe de l’inaction des Etats qui ne prennent ni le temps ni les bonnes mesures nécessaires et elle se présente alors comme une interrogation et une recherche. Les mobilisations se composent d’ailleurs de personnes de plus en plus jeunes et victimes d’éco-anxiété tout simplement à la recherche de nouveaux moyens d’action pour servir la cause qu’ils soutiennent et faire prendre conscience de la gravité de la crise écologique. Leur objectif est qu’à travers toutes ces actions, des changements soient générés. Finalement, il faut voir ces actions comme des actes de sagesse, de dévotion et d’élans de vie sincères de leur part pour réveiller les personnes !

L’importance de se former

Le commencement se trouve dans l’apprentissage et le fait de remettre en question le système afin de revenir à la racine du problème, prendre du recul et ensuite changer ses comportements pour façonner le monde de demain, juste et écologique. Par exemple pour s’opposer au transhumanisme il faut avant tout comprendre pourquoi c’est important et ensuite initier un changement. La transition commence de là où nous sommes ! Il est important de se former aux nouveaux enjeux et acquérir des connaissances sur le sujet pour mieux le cerner et prendre les meilleures décisions pour soi, pour les autres et pour la planète. Nous sommes conscients que changer son mode de vie n’est pas simple, car il s’agit de reconsidérer en profondeur tout ce que l’on connaît afin de se déconstruire et de s’ouvrir vers d’autres horizons. Cependant, comme vous l’aurez compris, être radical·e  en écologie et commencer sa transition est une évolution indispensable aujourd’hui, que ce soit au quotidien ou au travail. La crise écologique est un grand problème et nécessite donc de grands moyens !

Se rendre acteur de sa transition c’est choisir et non pas subir !

Mais il y a des manières non radicales de s’engager aussi. Nous vous laissons d’ailleurs avec la taxonomie des actions d’engagement, de l’omission à l’action !

Sources

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/social-lab/transition-ecologique-faut-il-plus-de-radicalite-6994276

https://usbeketrica.com/fr/article/la-radicalite-avenir-de-l-eco-resistance

https://togezer.travel/blog/yakafokon-2/post/pourquoi-est-ce-important-de-se-former-pour-realiser-la-transition-ecologique-et-solidaire-5#blog_post_comment_quote

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