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La naturopathie, on essaie pour l’hiver ?

 

Bonjour ! Le froid a pris ses quartiers d’hiver sur le Nord de l’Europe. On a déjà ressorti les manteaux et les mouchoirs… en tissu bien sûr !

Les jours baissent mais la perte d’énergie n’est pas une fatalité. Vivre avec les saisons, oui, se résoudre à avoir le nez qui coule et à devoir passer en pharmacie durant les 3 prochains mois non !

Alors si vous êtes sujet·te aux baisses de régime en hiver ou tout simplement curieux d’en savoir plus sur les manières de prendre soin de soi au naturel, cet article est pour vous !

huiles_essentielles

Ne pas confondre avec la Naturothérapie 

 

Il convient premièrement de rappeler une différence sémantique importante entre deux termes qu’on confond souvent: naturopathie et naturothérapie. La Naturothérapie applique les principes de la médecine conventionnelle en essayant d’utiliser des produits d’origine naturelle (1 molécule extraite d’une plante pour remplacer un antibiotique) plutôt que de synthèse.

La Naturopathie est une médecine non conventionnelle, dont le fonctionnement est holistique (alimentation, psychologie, contexte hygiénique de vie etc.) et qui tient davantage des médecines dites « douces » d’orient comme l’ayurvéda ou la médecine chinoise. La naturopathie suit des principes de personnalisation (suivant VOTRE contexte) et de bio-mimétisme: dans la nature tout est diversité et tout fonctionne en écosystèmes interdépendants.  Il en sera alors de même dans les traitements. Alors qu’un antibiotique naturel est composé d’UNE molécule, 1 huile essentielle recommandée par un naturopathe, c’est à peu près 200 molécules différentes.

 

Les principes de bases de la naturopathie (d’après les conceptions d’Hippocrate)

 

  1. Ne jamais nuire (On vise le ZERO effet secondaire)
  2. Principe de médecin intérieur. Le naturopathe donne des outils, des moyens de retrouver de la force pour s’auto-guérir, mais rien de miraculeux: il faut savoir retrouver les signaux de notre corps, l’écouter.
  3. Faire confiance à la nature: on ne va pas stopper le symptôme, on va l’accompagner. Par exemple, pour quelqu’un qui sue trop, on va la faire suer encore plus: il y a quelque chose qui doit sortir (pas valable tout le temps mais cet exemple illustre bien un des grands problèmes de la médecine conventionnelle lorsqu’elle n’a pas le temps de chercher à comprendre la cause ou le contexte personnelle). Si on empêche que ça sorte par un endroit, ça sortira autre part et on ne fait que déplacer la cause profonde dans l’espace ou le temps.
  4. Causalisme: on va rechercher la cause profonde
  5. Holisme: 80% des symptômes sont psychologiques à la base, d’où l’importance donné à la DISCUSSION.
  6. Hygiénisme: Préconiser une hygiène de vie saine globale.

 

Le rappel de mise en garde : C’est avant tout de la prévention … et du ZeroWaste

 

Si cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant.

Alors on vous le rappelle: ses astuces ne se substituent pas à un avis médical. Chaque cas est unique et le vôtre ne fait pas exception.

Pourquoi dans edeni, si à cheval sur les sources et contre les dogmes ou croyances, vous parle-t-on de naturopathie ? Parce que le véritable champ d’action de la naturopathie est la prévention. « D’une part par l’adoption d’un ensemble de techniques naturelles permettant de suivre une meilleure hygiène de vie, d’autre part en se maintenant à un tel niveau de santé que lesdites -maladies- n’ont que peu de prise sur sa personne. Ainsi, le naturopathe n’intervient-il que rarement, et uniquement en complément de la médecine conventionnelle, dans les troubles ou maladies graves. » [Wikipédia]

Bref, intervenir en amont et non en aval du problème, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

Le Zero Waste  ! 

La naturopathie reprend un ensemble de principes de bons sens et surtout vient compléter la médecine conventionnelle là où elle a le plus de manquement: sur l’approche holistique, le bio-mimétisme et les causes profondes. Voici un TED particulièrement intéressant sur l’étude « contextuelle » si chère à mes yeux et qu’on retrouve en naturopathie (en faisant son succès?).

https://www.ted.com/talks/rebecca_onie_what_if_our_healthcare_system_kept_us_healthy

2 autres pour la route:

https://www.ted.com/talks/ivan_oransky_are_we_over_medicalized

https://www.ted.com/talks/bill_davenhall_your_health_depends_on_where_you_live

Bref, vous l’avez compris, si on peut éviter de se rendre malade en mangeant trop gras, trop sucré et en se mettant en contact de perturbateurs endocriniens (plastiques, shampoings…) on est plutôt pour. Et apprendre à se connaitre et à s’écouter aussi.

 

Miscellanées de quelques principes issus de la naturopathie (toute ressemblance avec des conseils de grand-mères ou d’edeni est fortuit) 

 

  • Le jus d’1/2 citron pressé le matin dans un grand verre d’eau à température pour bien s’hydrater au réveil et faire le plein de vitamine C… sauf si les dents picotent après une semaine: arrêtez alors le citron.
  • Un peu de sport, de méditation, d’écriture, des habitudes à prendre quand c’est possible, pour commencer sereinement la journée et se donner de l’énergie.
  • Un grand bol de fruits frais le matin: De manière générale, moins de protéines (qui putréfient) et plus de fructoses (sucres qui fermentent sans odeur).
  • Un cadre de vie aéré minimum 10 min par jour (avec un courant d’air encore mieux): dans les grandes agglomérations comme à la campagne, sans VMC moderne, l’air intérieur est souvent plus pollué que l’extérieur.
  • Eviter de manger trop gras: on ne devrait pas manger plus de 30 à 60g de lipides par jour, soit l’équivalent d’une poignée de noix ou un 1/2 avocat.
  • Le sucre blanc processé ne vaut pas le bon sucre des fruits ! 😉 Le glucose pur des produits industriels activent les 3 circuits de la récompense dans le cerveau et ont ainsi une action pire que la cocaïne au niveau addictif (cette expérience a été testée sur des souris). Les industriels ont étudié grâce aux neurosciences à quelle dose de sucre et de gras (palatabilité) nous allions devenir addicts à leurs produits et les trouver bons malgré leurs effets néfastes sur notre santé. (Voir le reportage sur l’hyperactivité et l’autisme galopant sur France 5: Demain, tous crétins?)En hiver nous sommes particulièrement vulnérables aux sirènes de ces produits « réconfortants » alors attention. Faites-vous un grand smoothie, un bon thé et allez vous dépenser ou remplacer le gras et le sucre par des dattes ou des noix (modérés) et laissez le chocolat chaud et les gâteaux pour dimanche.
  • Il faut manger liquide et boire solide. C’est à dire qu’il faut mâcher les aliments solides (une salade) jusqu’à ce qu’il soit presque liquide (prendre son temps) et prendre son temps avec le liquide comme s’il était solide. Par exemple mâcher son smoothie, sa purée… Encore une fois faire bien fonctionner la production de sucs.
  • Vous êtes barbouillé·e·s? Rien de tel qu’un bon jus vert (chlorophyle) pour nettoyer sa flore intestinale, puis 2 jours de pommes par exemple. Saviez-vous qu’on a 100 fois plus de bactéries que de cellules dans notre corps ?
  • Les excitants (thé noir, café) sont des toxiques pour le corps, ils le stressent et le corps se réveille alors. tout en se fatiguant davantage… Un bon café bio bien torréfié en dehors des repas est anti-oxydant et très bon, mais pas tous les matins, et surtout pas de premiers prix. C’est tout de même grave si on a besoin d’un café pour se réveiller. Les excitants ont tendance a faire des petits spasmes dans l’estomac, au niveau des sphincters, et permettent de faire passer plus de nourriture alors du coup les intestins reçoivent plus de protéines qu’ils ne peuvent en digérer. Préférez le Roïbos.
  • La nuit pour dormir: pas plus de 17°C , un oreiller et un matelas sain et frais.

livre se soigner avec les huiles essentielles

Vous êtes encore là ? Allez, petit bonus fun fact.
Saviez-vous que le naturisme est lié à la naturopathie se basant sur des principes hippocratiques? Les « sanatorium » (de la racine latine sanatorius signifiant «propre à guérir») aussi. Certains recommandaient notamment au XIXème siècle d’exposer ses parties génitales au soleil. Alors, prêt·e·s à tester?

Pour un guide d’usage des meilleures huiles essentielles, on te recommande le « Se soigner avec les huiles essentielles », aux éditions Solar Santé. Pourquoi ? Celui qu’on a préféré parmi une dizaine de petits livres sur le sujet. Et toi ? Tu en as peut-être un autre à nous recommander ? Un avis sur l’approche naturopathique ?