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La genèse d’edeni

Le bocal de déchets annuels et résiduels de Hélène de Vestele, fondatrice d'edeni

Après avoir découvert les joies et les vertus du minimalisme en vivant dans des foyers du monde entier, Hélène a tenté d’appliquer ses apprentissages de vivre ensemble et de préservation du vivant dans ses fonctions de consultante en stratégie. Auprès de ses collègues, des institutions, des sommets internationaux…

Mais il manquait quelque chose… Oui on ne mangeait plus de viande, oui on réalisait des études d’éco-design mais les courbes exponentielles d’alerte du climat (et de burn out) continuaient de monter… et ni les plats à emporter dans des barquettes plastique ni les vols en avion n’étaient vu comme un problème…

Puis c’est dans le cadre de ses fonctions au Ministère de la modernisation en Argentine qu’Hélène constate, avec incompréhension, les centaines de bouteilles d’eau en plastique distribuées lors des sommets internationaux… sur le climat !

Pourquoi nos dissonances cognitives nous rendent-elles si aveugles ?

C’est pour trouver une réponse à cette interrogation qu’elle se lance dans des recherches approfondies sur la situation écologique mondiale, son évolution, les alternatives existantes et surtout les liens entre tous les domaines : finances, mode, monnaie, éthologie, psychologie, philosophie, sociologie, production, collapsologie, recettes de cosmétiques, nutrition, cancers…

Des ambassades aux bidonvilles, des yourtes mongoles au désert iranien, Hélène observe une chose : les êtres humains peuvent être bons et innovants, mais pourtant, ils continuent à détériorer sans cesse un peu plus leur propre planète et donc survie.

Malgré le formidable travail des ONG, le hiatus entre sensibilisation et passage à l’action n’est jamais comblé, même parmi les populations réputées les plus éduquées

C’est aussi par le biais des échanges lors de ses 5000 heures de recherche qu’une volonté née : celle d’informer et de former le plus grand nombre sur les sujets de santé et d’environnement, de manière intégrale, sans isoler un problème d’un autre. Et le rendre expérientiel, intéressant, bouleversant dans le meilleur sens possible. Car tout le monde mérite de vivre mieux avec moins. Hélène en a fait l’expérience sur elle-même en ne générant plus qu’un kilo de déchets résiduels annuels.

Oui, ça demande du savoir, mais ensuite c’est du bonheur et de la santé inégalée, un exemple qui donne vraiment envie et qui est surtout réplicable à tou·tes en préservant les ressources.

edeni aujourd'hui

Hélène De Vestele et des bénévoles Edeni

En rentrant en France, Hélène crée Edeni, une association de loi 1901 et un organisme de formation, qui a pour objectif de former les particuliers, les collectifs et les entreprises à des comportements sains, écologiques et éthiques, sans faux-semblants ni discours frustrants ou rébarbatifs. Edeni permet réellement d’explorer de nouveaux paradigmes, des expériences réalistes et enthousiasmantes qu’on vit en groupe et par lesquels on s’émancipe par son esprit critique et son pouvoir d’action (re)découvert.

Elles ont permis d’éviter 300 000 kg de déchets (sans compter les réductions de 20 à 50 % pour les entreprises), de faire 2 000 euros d’économies annuelles par personne, et de permettre aux alumni de mettre en place des changements positifs notables dans leur vie (78 % poursuivent leurs changements dans leur vie professionnelle).

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