Conseil 1 : faire le bon diagnostic et rechercher des alliés

Toutes les entreprises ne sont pas identiques. Chaque entreprise a son histoire et ses pratiques. Et en matière de RSE, il y a des entreprises qui sont déjà largement engagées dans des actions concrètes et d’autres qui gèrent le sujet a minima en se focalisant sur les enjeux juridiques, les évolutions réglementaires et la nécessaire communication vis-à-vis des clients et des autres parties prenantes.

Il faut donc faire le bon diagnostic initial et orienter son choix : pour démarrer, il peut être intéressant de sélectionner des sujets qui induisent une baisse des coûts. Dans les entreprises plus avancées, on s’appuiera sur la volonté affichée par la Direction Générale en vérifiant qu’elle s’incarne véritablement dans du concret.

Dans la plupart des cas, le projet passera par l’obtention d’un budget. Il est donc conseillé de le présenter à des personnes appartenant à d’autres fonctions dans l’entreprise. Le projet peut alors être légèrement adapté pour répondre à des enjeux que vous n’aviez pas forcément identifiés au départ. Et il faudra ensuite s’assurer que les personnes intéressées ont un poids dans la décision finale.

Conseil 2 : préparer les arguments

Une fois que le projet a mûri, il est temps de préparer les arguments pour convaincre. Ces éléments doivent mettre en lumière l’intérêt du projet dans le contexte de l’entreprise.

L’impact d’un projet RSE peut toucher de nombreux domaines : engagement collaborateur, positionnement vis-à-vis des clients, meilleure insertion dans le tissu social, … Il faut naturellement mentionner aussi les économies quand il y en a : baisse de la consommation d’énergie, réduction de l’emploi de matière première, …

Les impacts doivent être chiffrés quand c’est possible et il ne faut pas négliger également les économies induites. Par exemple, une action pour soutenir les aidants familiaux peut diminuer l’absentéisme. Ou encore, un programme d’insertion peut faire baisser les coûts de recrutements sur des métiers en tension.

Conseil 3 : choisir le bon moment

Vous avez les bons soutiens et les bons arguments, il vous faut encore choisir le bon moment. Lorsqu’en mars 2020, tous les budgets ont été gelés, mieux valait différer la présentation de son projet.

Choisir le bon moment, c’est avant tout être à l’écoute des grands enjeux du moment. Ces enjeux peuvent être propres à l’entreprise ou plus généraux. Pour les identifier, il faut combiner un travail de veille et être à l’écoute des besoins des différents leaders de l’entreprise. Attention, dans certains cas, le discours officiel peut être décorrélé des vrais besoins. Il faut alors vérifier que le discours s’incarne dans de réelles actions.

Aujourd’hui, beaucoup de DRH constatent que des collaborateurs en télétravail depuis des mois sont sujets à la « zoom fatigue » ou sont carrément en train de décrocher. Créer (ou recréer) du lien peut devenir prioritaire pour les dirigeants. C’est peut-être le moment de proposer une approche plus ludique de la transition écologique ?

Conseil 4 : choisir le bon sponsor

Vous y êtes presque. En complément de votre travail pour faire connaître votre projet (conseil 1), il va falloir vous choisir un sponsor. Ce sponsor doit être une personne qui a un pouvoir de décision ou d’influence sur la concrétisation de votre projet. Si le projet doit être débattu dans une instance de décision, il faut nécessairement que votre sponsor soit présent dans la salle et également que vous l’ayez briefé à l’avance.

Ce sponsor est un dirigeant qui connaît le raisonnement des autres participants, il vous donnera donc des informations très utiles sur la bonne manière de présenter votre projet. Et en cas d’objection, il pourra intervenir pour donner son point de vue.

Attention, il faut que l’instance qui discute votre projet soit réellement décisionnaire. Rien ne sert de débattre en comité de direction sur la température de chauffage alors que cela relève de l’assemblée générale des colocataires de l’immeuble !

Conseil 5 : faire une présentation attrayante

Les startups l’ont bien compris, pour convaincre, il faut « pitcher ». C’est-à-dire proposer une présentation attrayante, qui met en scène votre projet et qui aura un fort impact sur l’audience.

Le pitch utilise un support très visuel et la technique du storytelling. Il combine fond et forme, le tout dans un temps court compatible avec l’agenda des instances de décision. D’une part, cela montrera à la direction que vous avez bien préparé votre sujet. Et d’autre part, cette bonne impression vous aidera à obtenir une décision favorable.

Chez Edeni, nous avons l’habitude de présenter les enjeux de transition écologique et de RSE de manière attrayante. C’est d’ailleurs ce que nous proposons dans notre programme « boost inspirationnel » où nous formons les ambassadeurs RSE tant sur le fond que sur des techniques de communication qui ont fait leurs preuves (nudge, CNV, …).

Avec ces 5 conseils, nous espérons que vous saurez mieux convaincre votre direction de soutenir vos projets RSE en jouant avec les contraintes de votre organisation. Ensemble, nous pouvons agir pour informer et former le plus grand nombre sur les sujets de santé et d’environnement. Alors si vous avez besoin d’un conseil pour avancer, ou tout simplement si vous souhaitez en savoir plus, contactez-nous sans tarder !