Face à l’urgence écologique et à la nécessité de préserver les ressources naturelles, la transition écologique s’impose comme un impératif pour tous les secteurs économiques. De nouveaux métiers et compétences émergent, tandis que d’autres sont transformés en profondeur, pour accompagner ce mouvement.
La transition écologique devient un moteur de création d’emplois et de nouvelles compétences.
L’émergence des métiers de la transition écologique
Un plan de relance avait été présenté avec plusieurs milliards d’euros à destination de la transition écologique. Selon une étude de WWF France et du Cabinet d’audit EY, si le gouvernement investit dans un plan de relance vert, 1,8 million d’emplois pourraient être créés d’ici 2030. Le secteur de l’environnement déjà en plein essor connaîtrait une expansion encore plus importante englobant tous types de métiers.
Les professions axées sur la transition écologique sont parfois divisées en deux catégories distinctes : les métiers “verts” et les métiers “verdissants”. Les métiers verts désignent des professions nouvellement créées dont le but est de minimiser les effets négatifs des activités humaines sur l’environnement, en mesurant, prévenant, contrôlant et corrigeant ces impacts. À titre d’exemple, les « energy managers » sont des métiers verts qui visent à optimiser la consommation d’énergie dans les bâtiments. Les métiers verdissants, en revanche, désignent des professions existantes qui intègrent désormais des pratiques et des principes écologiques dans leurs activités.
Les métiers verts ont longtemps été réservés aux secteurs confidentiels directement liés à l’environnement, tandis qu’aujourd’hui ils sont transversaux. Tous les secteurs économiques sont en effet concernés et ont un rôle à jouer dans la préservation de l’environnement et la consommation des ressources. Ainsi, les métiers de la transition écologique sont en plein essor et devraient continuer de se développer, notamment dans les secteurs des transports et du bâtiment, mais aussi dans l’industrie, l’énergie, l’agriculture ou encore la finance. Dans l’ensemble, tous les métiers sont amenés à évoluer pour répondre aux nouvelles méthodes de production, de consommation et de travail respectueux de l’environnement.
Pour répondre à ces nouveaux besoins, de nouvelles compétences. La compétence en matière d’écologie ne se présente pas sous la forme d’un ensemble commun et universel, mais plutôt comme une adaptation des divers secteurs d’activités aux réalités et aux préoccupations émergentes. Quelle que soit la profession, des connaissances sur l’écologie seront désormais à intégrer, ainsi que des compétences d’arbitrage et d’accompagnement, et c’est pourquoi la transition écologique est un enjeu de formation et de compétences pour tous les secteurs. Les filières de formation se multiplient d’ailleurs pour répondre à ces besoins.
L’évolution des postes en entreprise
Selon un rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT), les entreprises sont en mesure de jouer un rôle primordial dans la sauvegarde de l’environnement et la mise en place d’une transition équitable et participative impliquant toutes les parties prenantes. Les entreprises restructurent d’ailleurs leur organisation dans le but d’améliorer l’impact de leurs activités sur l’environnement, en adoptant par exemple une démarche RSE. Encore faut-il que cette démarche soit sincère et éclairée, mais c’est aussi le but des organismes indépendants qui les accompagnent pour éviter les fausses bonnes idées, comme le fait Edeni.
De plus, la quête de sens est devenue centrale dans le travail, en particulier pour les jeunes diplômés qui recherchent des emplois à impact. On note également une augmentation des cadres qui entament un parcours de reconversion professionnelle afin d’exercer une activité liée à la transition écologique. La question de l’équilibre entre un emploi stable et les actions en faveur de l’environnement est fréquente chez les cadres, qui ne mettent plus nécessairement le confort financier au centre de leurs priorités. Certains choisissent même de changer de métier ou d’entreprise pour agir en faveur de l’environnement. Selon une étude de France Compétences publiée en début d’année 2022, “la perte de sens dans leur travail est la raison la plus partagée des actifs en reconversion”.
Les entreprises doivent prendre en compte cette tendance sociétale et proposer des postes qui correspondent aux aspirations de leurs employés. Ce type de poste est stratégique pour les entreprises que ce soit pour retenir les salariés et améliorer l’impact positif sur la société que pour faire face aux évolutions législatives concernant l’environnement.
Quelques exemples de nouveaux métiers
Au cours des prochaines années, de nombreuses professions actuelles seront toujours nécessaires, qu’il s’agisse de la maintenance des technologies existantes, la construction et la rénovation de nouvelles infrastructures, la recherche, les transports…Cependant certains métiers subiront l’impact de la transition écologique, comme les secteurs du bâtiment ,de l’énergie… Des opportunités de carrière qui profitent à la fois à la planète et offrent des expériences épanouissantes vont émerger au fil des années.
Le conseiller mobilité :
Le métier de conseiller mobilité correspond à une personne chargée d’accompagner les entreprises ou les collectivités dans l’adoption de nouvelles solutions de mobilité. Les tâches sont variées et comprennent l’analyse de données, la mise en place d’une stratégie et le suivi. Ce métier est déjà très recherché, et devrait continuer à offrir de bonnes perspectives d’emploi dans les années à venir.
L’éco-concepteur :
Le rôle de l’éco-concepteur est de concevoir des produits ayant un impact environnemental réduit. Pour ce faire, il prend en compte plusieurs éléments allant du choix des matériaux utilisés jusqu’au recyclage des produits en passant par le processus de fabrication. L’objectif est de minimiser la pollution ainsi que la consommation d’énergie et de ressources. Il a besoin de compétences réelles en arbitrage, le cœur de notre formation en approche ESE.
L’expert en traitement des déchets
Il est prévu que la rudologie, qui est l’étude des déchets, connaisse un développement considérable dans les années à venir en raison de l’importance croissante de la gestion et du recyclage des déchets. Des activités telles que la collecte, le tri, le transport, le recyclage et la transformation des déchets, par exemple en énergie représentent des défis importants à l’échelle mondiale, et de nouveaux métiers devraient émerger dans ce secteur.
Le manager numérique responsable
Le rôle du responsable du numérique est de mesurer l’impact environnemental des outils informatiques et de leurs utilisations, et de définir une stratégie numérique visant la neutralité en carbone en choisissant des équipements informatiques plus écologiques et en révisant les pratiques. La pollution numérique est devenue une préoccupation majeure et la prise de conscience de l’impact environnemental des activités numériques est en constante augmentation. Les entreprises doivent désormais adopter une stratégie numérique plus neutre en carbone pour l’innovation technologique. Dans ce contexte, un certain nombre de professions techniques et stratégiques feront leur apparition et se multiplieront.
Les métiers de la biodiversité
Il sera nécessaire pour les entreprises d’intégrer la question de leur impact sur la biodiversité dans leur pratique commerciale. Un grand nombre d’acteurs économiques sont conscients de leur rôle dans la détérioration des écosystèmes. Par conséquent, de nombreuses professions axées sur le reporting et la mise en œuvre de stratégie de préservation de la biodiversité verront le jour dans de nombreuses organisations.
Le facilitateur en intelligence collective et écologique
Les transitions demandent un accompagnement humain particulier pour lever les freins naturels et éviter le “PFH”, le “Pu**** de Facteur Humain” qui peut se transformer en “Précieux Facteur Humain” si un facilitateur bien outillé permet l’émergence des consciences et des engagements.
La transition écologique, une opportunité pour les entreprises et les travailleurs
La transition écologique est une opportunité pour les entreprises mais aussi pour les travailleurs. C’est un impératif pour préserver notre planète, et un levier de création d’emplois et de nouvelles compétences. À nous tous de nous mobiliser pour faire de cette transition une réussite. Travailler dans le secteur de la transition écologique, c’est donner plus de sens à son travail, se sentir acteur de la lutte en faveur de l’environnement, et bénéficier de perspectives de carrières porteuses d’avenir.
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Edeni est un organisme de formation à la transition écologique et sociale pour les particuliers et les entreprises. Nous vous accompagnons dans votre transition à travers différents programmes.
Pour vous former à l’écologie, retrouvez notre formation E.S.E (écologie – santé – éthique).
Pour former vos équipes, retrouvez tous nos programmes (conférences, ateliers, formations).
Sources :
https://www.hellowork.com/fr-fr/medias/metiers-transition-energetique-ecologique.html
https://www.observatoire-ocm.com/ecologie/metiers-transition-ecologique/
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